Bouquin #82 : Le mur invisible, de Marlen Haushofer

[Le mur invisible – Marlen Haushofer – 1963]

Je ne le dis jamais assez, mais les blogs – et internet en général – contribuent largement à garnir ma bibliothèque de pépites littéraires et de richesses insoupçonnées. C’est ainsi que j’ai pioché ma dernière lecture, en me laissant tenter, il y a quelques semaines, par une critique alléchante parue dans l’antre de Grigrigredin – il y était question de nature, de solitude, et de la survie dans la sueur et la débrouille d’une Robinson Crusoë post-apocalyptique… 
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Bouquin #57 : La pitié dangereuse, de Stefan Zweig

[La pitié dangereuse – Stefan Zweig – 1939]

Comme beaucoup, j’ai découvert Zweig à travers ses nombreuses nouvelles, merveilles d’intensité explorant tout un éventail de sentiments : la honte, la perdition, l’amour surtout. Pour s’attaquer à l’obscure Pitié, l’écrivain quitte le format court – et corsé – et dissèque l’âme du miséricordieux-malgré-lui dans un épais roman où il ne se passe pas grand-chose… et où, pourtant, l’on se s’ennuie pas une seconde. Car une fois encore, le talent éclate derrière une plume fluide, qui plonge le lecteur dans un magma de pensées abruptes et de plus en plus incertaines, crachées à la première personne et dominées par la sournoise Pitié.
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Bouquin #39 : Amok, de Stefan Zweig

[Amok – Stefan Zweig – 1922]

Pourquoi, pourquoi donc je ne goûte pas plus régulièrement au talent de Zweig ? C’est une question que je me pose à chaque nouvelle lecture de cet écrivain qui a atterri dans mes bibliothèques en 2013, lors de mon retour aux livres après plusieurs années d’abîme culturel. Le joueur d’échecs lançait alors son harpon et Vingt-quatre heures de la vie d’une femme le fichait dans mon esprit de toute jeune lectrice en émoi.
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Bouquin #3 : La Confusion des sentiments, de Stefan Zweig

[La confusion des sentiments – Stefan Zweig – 1927]

Le narrateur, au crépuscule de son existence, nous conte la rencontre avec un professeur, devenu son mentor, qui dessina un tournant décisif dans sa jeune vie. Le récit, pointant la plume sur le conflit (ou la liaison inévitable ?) entre admiration et amour, autorité et idôlatrerie, me laisse cependant moins de souvenirs que Le Joueur d’échecs ou Vingt-quatre heures de la vie d’une femme

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